Le Mont Férion 1412m le 6 avril 2017

AIMG_7718.JPG Le Mont Ferion 1412m. Pour ceux qui habitent en montagne c'est pas haut mais il savoir que l'on vit plus bas. Ce matin je pars de la gendarmerie de Levens vers 520m et prends une petite route vers les Gouras. Ça monte ça descend et d'un seul coup virage à gauche sur un DFCI appelé Ferion. Le début se mérite si l'on veut car les constructions sont qq peu degueu avec des jardins remplis de tout surtout et aussi de rien certains, enfin pas toutes il y en a aussi de coquettes. À cette époque de la feuillaison la nature est la plus belle. Le sentier monte tranquillement. Des ouvriers chemineaux améliorent cette voie pompier. Un runer Anglais suit le GR et me croise plusieurs fois. Un bulldozer se gare pour me laisser passer, j'ai presque honte. Le conducteur me salue je lui réponds à son salut avec un sourire en plus. Je recherche les lamas sans succès car je me rappelle en avoir vu dans cette montée il y a bien longtemps. Me voilà au col du Dragon. Une descente avant d'attaquer la montée puis virage à droite vers la partie sommitale. La tour de guet est bardée de panneaux solaires çà je ne connaissais pas. Au loin la mer est dans la brume. Ce n'est pas aujourd'hui que je verrais la Corse, car le l'ai vue la Corse de cette crête de Férion. Un groupe de randonneurs discute fort, d'autres randonneurs individuels ont un peu d'avance sur moi et filent par le Gr pour rattraper le col saint Michel. C'est ce sentier oh combien pédestre que je dois prendre également avec mon lourd VTTE. Impossible de monter la bête je me contente de la maîtriser de mon mieux. Elle me donne des coups de pédales, remue du guidon, même la roue arrière essaie de me dépasser. Je pousse une bonne suée à descendre ces deux cents mètres. Au col saint Michel les randonneurs rencontrés plus haut me rejoignent et m'informent sur la présence nombreuses de chiens patous à la vacherie un peu plus bas. Et là il y en a des chiens, ça aboie de tous côtés, je suis cerné de toutes parts, les mâchoires grandes ouvertes visent mes jolis mollets, je joue des talons comme je peux, le cowboy local gueule encore plus fort et tout rentre dans l'ordre si je peux dire. Ouf il y a bien longtemps que je n'ai pas subi une telle attaque. Cette partie du sentier a été refaite, j'en profite pour m'éloigner rapidement de cette ferme. Je retrouve les gorges de la Vésubie, le belvédère du Saut des Français tristement célèbre. Il faut remonter à Levens, face au vent en fin de sortie c'est un peu dur mais avant je me restaure au bord de gouffre. À Levens je monte et descends les ruelles et je choisis mon estaminet du jour. Au soleil je déguste un mauvais café mais l'endroit compense. Dénivelé 1250m et 3h15 Fx

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