VeliXe

Impossible de rester en ville avec temps pareil. Je continue à me dégourdir les jambes. Ces petits sommets aux environs de Eze procurent un plaisir de liberté, tout semble m’appartenir ou appartenir à tout le monde. Double sept est mon sobriquet de l’année. La forme est toujours là, je me sens bien avec un sac à dos, un paire de bâtons, des bonnes chaussures. De temps en temps, même souvent en proximité de la côte, je rencontre des randonneurs, des coureurs, des vetetistes, un petit mot sympa et chacun continue. Les vélos eux semblent toujours pressés. Les dames seules se rassurent avec un chien. Difficile de ne pas pouvoir se promener en toute liberté. Ce midi je m’ocroie un petit plaisir, je déjeune au Pinocchio à Eze. C’est bien rare de réussir un bon repas, aujourd’hui c’est le courant d’air d’une porte sans cesse ouverte qui me fait fuir. Rien ne vaut un pot de camp au soleil. FX