Autour du Galibier le 19 juin 2019

D37BC68F-E56A-4EE6-B06E-60EACF236536.jpg8A54A45D-455C-4204-AEC2-35DB24D24272.jpg6DB9F221-A059-421E-8082-A3901BA43CA0.jpg97FD254A-8E4E-4B23-A7EA-A44074D300BA.jpg .Encore une belle et grande sortie VTTE en excellente compagnie. 4 grands cols, dénivelé 3675m et 132km 1400Wh. Une belle grande journée se prépare. Avant 8h je fonce déjà vers le Lautaret. Mon lieu de RDV du jour. Je suis en avance car j’aime déguster mon café tranquillement. Ce café je n’aurai pas de mal à le digérer, il ne me brûlera pas les lèvres non plus. Le perco du premier jus donne rarement un bon résultat. Bien que celui de mon ami ne lui semblera pas meilleur quelques minutes plus tard. La tarte aux myrtilles à 10€ se digère mal. Bref nous partons vers le premier os de la journée « Monsieur Le Galibier ». Pas de vent, une température fraîche, une rigolade. Ce haut lieu est rempli de motos aux motocyclistes bardés de cuir. Les rares vélos arrivent doucement, ils seront de plus en plus nombreux au fur et à mesure des heures suivantes. Avant la descente je mets toutes mes couches ainsi que les lunettes et gants fourrés. Mon acolyte photographie. Comme je descends doucement il me retrouvera au détour d’une vache sur un rond point de Valloire. Je retrouve le bar restaurant sympa déjà repéré lors d’une précédente sortie. Je négocie la recharge de nos batteries pendant notre AR du télégraphe. Une seule nous suffit pour ce petit col. Un autre petit café à peine meilleur mais avec l’accueil sympa il semble bon. Cette bosse qui conduit au sommet du col du Télégraphe et qui servira d’arrivée à l’étape du tour sous peu, me semble toujours interminable. Les panneaux sont installés, le lieu décoré et les cyclistes le squattent et se photographient. La descente est roulante, large, encombrée de motos, vélos et automobilistes en avance sur le grand jour. Sur le pont de l’Arc on se prépare pour le retour. Il nous reste 2100m de dénivelé jusqu’au Galibier. La montée du col du Télégraphe est vraiment facile, mon compagnon se sent des ailes et fonce sans m’attendre. Dans ma prochaine vie je souhaite qu’il soit plus vieux que moi afin que je puisse me venger. Comme les autres au col on apprécié le lieu. Et l’on se laisse glisser jusqu’au restaurant du jour. Dès la fin du repas nos batteries seront rechargées. Sauf que moi juste avant de repartir je pousse un cri violent, une crampe, oh la garce, je me tors comme je peux, ouf j’ai réussi à l’enrayer. Les clients effarés me donnent des conseils. C’est rare que ça m’arrive, je me connais, je prends un cachet de Sporténine, continue à m’abreuver d’eau. Moins de 15 mn plus tard l’équipage démarre. En ce qui me concerne je mouline et ne force pas. Enfin pour monter il faudra quand même soutenir l’allure. Un autre cachet une demie heure plus tard, un arrêt fromage, et voilà le col au dessus de ma tête. Sans coup férir j’évite le tunnel et me voila au sommet du Galibier où je retrouve mon véloce ami. Je descends prudemment, c’est le moment le plus dangereux pour une crampe subite. Je me félicite d’avoir dosé mon effort aux petits oignons. Pour finir le vent de face se renforce et m’oblige à baisser la tête et pédalier fort pendant les dix derniers Km. Fx

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