Le tour de l’Izoard par Guillestre

DFD2A727-2E3D-4C49-86E1-7E9209C77EF2.jpeg, juin 202327393C8D-4D89-4EDA-8C30-FF91B071C7CF.jpeg, juin 2023

4EA385D6-D2C4-496F-8041-4E2D1BF8B0CB.jpeg, juin 2023 Quel plaisir de partir de bon matin par une belle journée d’été. La tête enrubannée tout de même je fonce et apprécie mon équipement en vêtements et aussi la lumière sur mon vélo. Il fait jour certes mais je vois beaucoup mieux les voitures allumées donc pour moi ça doit être pareil. D’habitude je fais ce tour le dimanche, jour avec très peu de circulation et surtout pas de camions. Ce matin c’est assez calme, sans plus. J’arrive à Guillestre distant de 40km après une heure un quart. Zut mon KF préféré, lui qui ne ferme jamais est fermé. Je choisis son proche voisin bien au soleil et reçois un accueil mitigé. Une charge rapide est acceptée du bout des lèvres. Je rejoins la route de la vallée du Guil à l’endroit précis où commence la montée d’Izoard sur mon programme home Traîner. C’est dire que je connais, sauf que ce matin il y a un petit vent de face. Non sommes en pleine transhumance, des camions immenses avec des centaines de moutons compliquent la circulation aux abords des tunnels. Je ralentis avec plaisir et laisse faire les choses. Peu ou pas de vélos, déjà trop de voitures et camionnettes qui semblent toujours en retard. Un 4x4 fumigène m’asphyxie presque, on dirait la voiture de Nicolas. Le Guil coule à flots et continue de remplir le lac de Serre Ponçon. Et moi je regarde la verdure, il a tellement plu depuis un mois que la végétation, arbres en tête, a envahi la vallée. Me voilà au carrefour du col d’Izoard, il me reste 14km et un dénivelé de 1000m. Un peu de calme, même les motos se sont tues. Arvieux, la Chalp, Brunissard, ça monte dur les 7 derniers km. La Casse Déserte permet de souffler et d’avaler la dernière montée plus facilement. Le chantier de l’aménagement du sommet n’en finit pas, vite je file. Je rencontre une file interminable de voitures de collections, toutes plus bruyantes, fumantes, les unes que les autres. Le parking du Napoleon en est plein comme un œuf. En descendant je ralentis et ouvre les deux yeux bien grands. Ces pilotes du samedi sont pires que ceux du dimanche. Presque à chaque virage il y en a une en panne, capot levé. La file est continue jusqu’à Briançon. Les derniers semblent en retard et foncent. Ouf j’arrive à Briançon et retrouve mon KF préféré. Fx

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

La discussion continue ailleurs

URL de rétrolien : https://velixe.fr/index.php?trackback/732

Fil des commentaires de ce billet